Le développement numérique durable, c'est avant tout le développement durable tout court.

Pour survivre au XXIe siècle, une entreprise se doit d'être numérique.

Des activités e-commerce destinées directement au consommateur jusqu'aux masses de données générées à exploiter, la maîtrise des outils numériques est essentielle. Ce n’est plus qu’une question de développement, c’est une affaire de survie.

Selon Shawn Fitzgerald, directeur des stratégies de transformation digitale internationale chez IDC Insight, « les sociétés mettant le numérique au centre de leurs activités dépensent en moyenne 23 % de moins, tous budgets confondus, que leurs homologues moins au fait de la technologie numérique »¹. La réduction de ces dépenses générales a un impact financier indéniable ; ces entreprises connaissent d’ailleurs une augmentation de leur chiffre d'affaires de 43 % et une hausse importante de leurs bénéfices.²

Mais l'enjeu du développement numérique durable (la transformation numérique de l'infrastructure d'une entreprise) ne réside pas seulement dans l'augmentation des profits.

La Global e-Sustainability Initiative (GeSI), dont fait partie Huawei, affirme que « les technologies de l'information et de la communication (TIC) pourraient permettre de réduire l’équivalent de 20 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2e) d'ici 2030 [...] et de dissocier croissance économique et augmentation des émissions » .³

Le Forum Économique Mondial en atteste : « les avantages sociaux de la numérisation pourraient égaler, voire surpasser, la valeur créée pour l'industrie ».⁴

Comment ?

Au niveau opérationnel, la technologie de l'Internet des Objets (IoT) peut aider à réduire les coûts de chauffage, de ventilation et de climatisation dans les bureaux en utilisant des capteurs intelligents pour optimiser les paramètres.

Partout ailleurs, dans les magasins comme dans les entrepôts, cette technologie peut améliorer la régulation des températures dans les unités de réfrigération coûteuses et en augmenter ainsi l'efficacité.

Dans les usines, des capteurs peuvent se greffer sur des équipements de fabrication existants pour optimiser intelligemment les opérations tout en prévoyant les défaillances éventuelles. Cette maintenance préventive se traduit par une augmentation considérable des économies et une réduction importante des temps d'arrêt de la chaîne de production.

L'installation de feux de signalisation connectés dans les villes permet d'analyser le Big Data issu des flux de trafic et de l'exploiter pour limiter les temps d'attente. Les déplacements deviennent plus efficaces et les émissions sont réduites.

De la même manière, les infrastructures locales et nationales peuvent être rationalisées. L'utilisation de compteurs intelligents pour le réseau électrique public facilite l'alignement de l'offre sur la demande et l'élimination des pertes de ligne. En effet, « les réseaux électriques intelligents optimisés par l'informatique pourraient permettre d'économiser 6,3 milliards de MWh et réduire l’équivalent de 1,8 gigatonnes (Gt) d’émissions mondiales dioxyde de carbone (CO2e) d'ici 2030 »⁵

Les centres de données eux-mêmes peuvent être optimisés pour une meilleure efficacité énergétique. Des systèmes de refroidissement plus efficaces réduisent aussi grandement les besoins en énergie, et par conséquent les coûts.

Et ce n'est pas tout.

Le changement est partout : dans les maisons et sur les routes, dans les salles de classe et dans le métro, dans les hôpitaux, dans les cabinets médicaux et même dans les aéroports.

À mesure que nous évoluons vers un monde entièrement connecté et intelligent, nous découvrons que le développement numérique durable, c'est avant tout le développement durable tout court.